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jeudi 27 juin 2013

"Dors, dors, dors! ..., pourquoi tu dors pas?" *

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22h30. Victoire !!! Mini "petit plat" - 9 mois au compteur - est (enfin) endormie. La lutte a duré 3 heures, mais tu as fini par vaincre.

Une dizaine de tentatives pour la poser à l’horizontale. Plusieurs minutes de cris de la mort-qui-tue que tu as l’impression de l’avoir torturée et d’être la pire des mamans.

Comme par magie, dès qu’elle retrouve la position verticale (dans tes bras, de préférence), tout va subitement beaucoup mieux.

Et si, parce que tu en as marre de faire 50 fois les escaliers dans la soirée (c'est bon pour les cuisses, M'dame),  elle fait un tour avec toi par la case canapé sans passer par la case prison, c’est gazouillis assurés et séance de gymnastique improvisée.

C’est qu’on a du tonus à cet âge-là. Contrairement à toi qui t’écroule de fatigue sur le même canapé.

Parce que parent naïf mais pourtant multipare, tu pensais bêtement qu’après une (seule, minuscule, quasiment passée inaperçue) sieste d’une demi-heure cet après-midi, tu allais pouvoir la coucher facilement le soir. Les doigts dans le nez que tu pensais, elle est fatiguée...

Que nenni, la bestiole a des ressources et surtout un sacré caractère : elle sait très bien ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas. Dormir, mais quelle perte de temps!

Et ce qui a fonctionné un jour pour l'endormir, ne fonctionnera pas forcément le lendemain. Tu penses avoir quasiment tout essayé pour retrouver des soirées un peu tranquilles. La course à pied dans la chambre, la marche chaloupée, les berceuses en tous genres, etc.

Les journées sont aussi jalonnées de moment de guerre psychologique entre toi – la trentaine presque toutes tes dents – et mini "petit plat" - 9 mois et seulement 2 dents.

Pourtant, grâce (ou à cause) des trois spécimens précédents, tu devrais avoir de l'expérience. Tu as eu le temps et l’occasion de te faire la main. Mais soit ta mémoire ressemble à une passoire (grossesse, perte de neurones, toussa), soit ils ne t’ont jamais fait vivre des moments comme ceux-ci.

Et quand, rarement, tu oses de plaindre, un tout petit peu, la réponse classique que tu entends te plombe encore plus le moral : « C’est normal, c’est une fille ». Sexisme, quand tu nous tiens...

* La Berceuse, Bénabar.

4 commentaires:

  1. Ici, c'est le 3ème qui nous mène la vie dure pour le coucher. Je te rassure, c'est un garçon. Mais ça va t'inquiéter : il a deux ans...
    Bon courage!

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    1. Et bien voilà, c'est bien ce que je dis tout le temps : fille ou garçon, c'est parfois la même galère.

      Bon, à part ça, hum, je me prépare donc moralement à ce que cela dure encore quelques temps ... Bouhhhhhhhh !!!!

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  2. Nous, c'est notre première qui ne veut pas se coucher sans maman et qui se réveille quasi-systématiquement à & ou 2 heures du matin en criant : "maman, t'es où ? " Elle va bientôt avoir trois ans et on est HS, essorés, vidés, exténués. Notre fils, lui, fait ses nuits depuis ses 10 mois et il en a treize.

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  3. Bonjour,

    Je découvre votre blog et l'envie de vous laissez un petit mot suite à ce post: un petit garçon de 8 mois à la maison et les mêmes galères mais pour tous les endormissements! Des heures de galère pour des siestes de 30min... Alors je voulais juste vous dire que je compatis :-) et vous souhaiter bon courage
    Christelle

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